J’ignore si les
Asiatiques cuisinent l’agneau, je n’en ai jamais vu dans leurs livres de
recettes. Mais il m’a semblé que cette viande si fine méritait qu’on l’aromatise
avec les sauces tamari et hoisin et qu’on lui adjoigne du jus d’orange et de
l’anis étoilé durant la cuisson.
Le résultat est exquis, si vous aimez l’agneau et la cuisine asiatique,
vous allez vous régaler. Un plat qui se prépare en quelques minutes mais qu'il vaut mieux cuire la veille (voir la note ci-dessous).
Appréciation *** 1/4
Ingrédients
pour deux
1 jarret d’agneau
de 500 g environ
1 c. à soupe
d’huile de pépins de raisin
2 gousses d’ail, pressées
1 gros morceau de
gingembre, haché (2 c. à soupe comble)
2 c. à soupe de
sauce tamari légère
2 c. à soupe de
sauce hoisin
½ tasse de jus d’orange
½ tasse de
bouillon de bœuf et un peu plus au besoin
2 anis étoilés
Poivre au goût,
pas de sel, la sauce tamari en contient suffisamment
1 c. à thé comble
de fécule de maïs
La cuisson se
termine dans un four à 300 °F (150 °C).
1. Chauffer un
poêlon allant au four ou une casserole, verser l’huile et y faire revenir le
jarret de tous les côtés. Ajouter l’ail et le gingembre, et cuire 1 min. Incorporer
le reste des ingrédients sauf la fécule, couvrir et enfourner.
2. Cuire 2 h ou
jusqu’à ce que la viande se détache des os. Après 1 h de cuisson, retourner la
viande dans la casserole et ajouter du bouillon au besoin.
3. Pour faire la
sauce, filtrer le jus de cuisson au-dessus d’une petite casserole et l’épaissir
avec la fécule de maïs.
Note gourmande
On appréciera
mieux le jarret désossé, ce qui permet également de retirer la fine pellicule
et le gras qui les recouvre. Pour ma part, j’aime le préparer un jour à
l’avance.
Bonjour Sami,
RépondreSupprimerMerci pour vos bons mots au sujet de mon blogue, je suis déjà inscrite à MyTaste et vous ai fait parvenir quelques questions auxquelles je n'ai pas obtenu de réponses. J'aime beaucoup l'idée de regrouper blogueurs et blogueuses de cuisine, merci pour votre intéressante initiative, au plaisir de vous lire bientôt.
Rachel/Messidor
Bonjour Messidor, coucou aux habitués
RépondreSupprimerTout comme toi je me demande aussi si les asiatiques cuisinent l'agneau. Nous n'en voyons jamais dans leur recette et dans leur épiceries ethniques. Mais par contre rien ne nous empêche de cuire cette viande savoureuse avec ces saveurs. Il y a même un quart d'étoile de plus, c'est tout dire. Merci pour l'idée.
Ici l'homme avait le goût de «nonos» c'était difficile de lui refuser ce caprice d'autant plus que c'est lui qui cuisinait. Nous avions donc sur notre table de bonnes côtes levées, des frites santé au four et une bonne salade (épinards, suprêmes d'orange, champignons tranchés minces et oignons rouges). Un vrai festin pour les amateurs de «nonos».
Bon lundi gourmand
Ciao
Re-allô Puce,
SupprimerAh oui, cet agneau est délicieux et différent.
Tu m'as fait sourire ce matin, difficile de contrarier les caprices du cuisinier,
n'est ce pas ? Moi, c'est l'inverse, mon goûteur n'aime pas les côtes levées,
alors je n'en fais jamais...
Bon lundi souriant !
En Chine, l'agneau et le mouton sont consommés avant tout par les peuples minoritaires de l'ouest. L'agneau est très important chez les musulmans, et donc est consommé pour des fêtes dans des pays asiatiques avec une importante population musulmane, avant tout l'Indonésie, et d'autres pays du sud-est asiatique.
RépondreSupprimerBonjour Lagatta,
SupprimerTrès juste, après coup, j'ai découvert un livre de cuisine asiatique qui fait la part belle à l'agneau. En Inde et en Indonésie et aussi en Chine, une recette qui s'apparente à mon improvisation par les ingrédients.
Merci de cet éclairage, vous semblez bien connaître les cuisines du monde.
Pour ma part, je m'applique à les découvrir par les saveurs.
Bonne cuisine, au plaisir!