L’orage violent
et la panne de courant qui l'a suivi hier ont légèrement contrarié le menu du
souper de la Saint-Jean. Fort heureusement, j’ai pu
terminer le repas sur un petit poêle au butane et un réchaud à fondue. La
préparation aux champignons et à la sauge avait été prévue pour des crostinis
qui devaient servir d’accompagnement, j’en ai mis la moitié dans un reste de pâtes à
réchauffer, un délicieux remplacement. Et que dire de ces joues que nous
goûtions pour la première fois : d’une tendreté surprenante, l’impression
de planter nos fourchettes dans des nuages de saveurs. Je remercie Jean qui m'en avait vanté les qualités. À découvrir, à déguster et à refaire.
Ingrédients
pour deux
550 g de joues de
bœuf (j’avais deux pièces)
1 bonne c. à soupe
de gras de canard
1 oignon en
quartiers
2 carottes, en
bâtonnets
3 gousses d’ail
entières
1 feuille de
laurier
½ c. à thé de
dakka
½ tasse de jus
d’orange
½ tasse de
bouillon de bœuf
1 sachet de cèpes
séchés, mis à tremper dans ½ tasse de vin rouge
2 c. à soupe de
crème de cassis
Sel et poivre au
goût
La cuisson se
termine dans un four à 275 °F.
1. Chauffer un poêlon
avec couvercle, y faire fondre le gras de canard et y saisir la viande des deux
côtés. Retirer les joues et faire revenir les légumes. Ajouter les épices, le
jus d’orange et le bouillon, porter à ébullition, remettre les joues, couvrir
et enfourner.
2. Cuire 3 h ou jusqu’à
ce que les joues soient fondantes. Faire tremper les cèpes dans le vin rouge. À
la mi-cuisson, les ajouter avec le vin dans le poêlon, rectifier l’assaisonnement
et poursuivre la cuisson.
3. Étant donné les
conditions, je n’ai pas fait réduire la sauce, je me suis contentée d’y ajouter
la crème de cassis. Mais la cuisson lente avait eu le temps de concentrer les
saveurs et d’en faire un plat délectable.
Bonjour Rachel, que de prouesses ma chère, presque de la voltige... hi-hi-hi...
RépondreSupprimerSommes nous assez esclave de notre confort.
Très belle assiette et une recette a essayer.
Sûrement savoureuses, vu les saveurs.
Merci.
Bien content que vous ayez aimé. Ce ne sera surement pas votre dernière joue.
Faut maintenant goûter celles de porc.
Bonjour Jean,
RépondreSupprimerTu as raison, nous ne rendons pas les hommages qu'elle mérite à la fée électricité, c'est surtout quand on en manque qu'on apprécie ses vertus. Mais j'avoue qu'il y a du plaisir à cuisiner avec des moyens réduits. Un défi de plus à relever.
La joue est une partie fine à découvrir absolument. Et j'ose imaginer ce que celle du veau ou du bison aura à nous offrir. Merci pour cette découverte, elle sera certainement suivie de plusieurs autres.
Bonjour Messidor, coucou Jean et aux habitués
RépondreSupprimerDes joues de boeuf Messidor, tu m'as devancer. Je ne suis pas encore décidé à en commander chez mon boucher. Dis-moi, à quoi ressemble le goût? Au boeuf ou plutôt aux abats? Je ne connais pas du tout cette partie qui semble tendre et savoureuse.
Pour nous hier un souper sur le bbq (pas d'électricité non plus). Un filet mignon accompagné d'une sauce moutardine et d'un gratin dauphinois (qui avait eu le temps de se détendre au four).
Bonne journée
Ciao
Bonjour Puce,
RépondreSupprimerLe goût dominant est celui du boeuf, et bien sûr, des épices et des aromates qu'on y ajoute.
Je dirais que c'est la texture et la tendreté qui sont remarquables dans cette partie de viande.
Quand on dit d'un aliment qu'il fond dans la bouche, c'est exactement l'impression que donne
la joue.