Quand j’ai calculé que pour un peu plus de trois dollars, je pourrais obtenir trois bons repas de viande pour deux, je n’ai pas hésité, j’ai choisi le porc haché au lieu du poulet qui m’en aurait donné trois fois moins. Et sachant que le porc se marie fort bien avec les ingrédients que j’avais et qui me titillaient déjà les papilles, gingembre, carottes, poivrons et saveurs asiatiques, je savais que je ne me trompais pas.
Appréciation :Bonnes boulettes, sauce finement relevée, repas réconfortant, rapide et économique, rien de mieux pour un lundi gris du mois d’août entre deux canicules.
Ingrédients pour 18 boulettes (chez nous, trois repas pour deux)
Pour les boulettes
1 bel oignon vert, émincé très finement
1 gros oeuf
1
belle gousse d’ail, pressée
1 c. à thé de gingembre râpé
1/2 c. à thé comble de cinq-épices chinoises
1/4 de tasse de chapelure panko
1/4 tasse de flocons d’avoine à cuisson rapide
760 g de porc haché extra-maigre
2 ou 3 giclées de sauce au piment, facultatives
Sel et poivre au goût
Pour la sauce à l’orientale
2 oignons verts émincés, ou 1 petit oignon haché
2 c. à soupe d’ huile de pépins de raisin ou autre huile neutre
6 carottes nantaises, en bâtonnets
1 poivron rouge, en petits dés
1 morceau de gingembre, haché finement
1 ou 2 gousses d’ail, pressées
1 1/2 tasse de jus de pomme brut
1 1/2 tasse de bouillon de poulet
2 c. à soupe de sauce tamari ou sauce soya
Poivre au goût
2 c. à soupe de fécule de maïs délayées dans un peu d’eau
1. Dans un grand bol, réunir et bien mélanger les ingrédients des boulettes. Façonner 18 petites boulettes en utilisant la petite cuillerée à crème glacée pour les doser. Réserver.
2. Dans un poêlon profond ou un wok, préparer la sauce. Chauffer l’huile sur feu moyen et y attendrir les oignons verts, les carottes, ajouter le gingembre et l’ail, et cuire 1 minute. Verser le jus de pomme, le bouillon de poulet et la sauce tamari ou soya. Porter à ébullition, réduire le feu, déposer les boulettes dans la sauce et laisser mijoter une vingtaine de minutes sur feu doux.
3. Je n’ai pas délayé la fécule dans la sauce pour un premier repas, j’ai préféré garder la sauce liquide au cas ou je congèlerais les restes de la préparation. Il sera toujours temps de l’épaissir et d’y ajouter d’autres légumes au moment de préparer les repas subséquents.
Chouette il en reste !
J’aime bien redonner une autre vie à des restes de boulettes en ajoutant d’autres légumes à la sauce, par exemple des champignons, des dés de pomme ou même du lait de coco, du beurre d’arachide et des noix de cajou.
Adaptée très librement de la recette suivante:
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