Ce blogue s'adresse à tous les gourmands qui recherchent une cuisine simple, saine et savoureuse. Conçu par Rachel Fontaine, auteure de six livres de cuisine publiés aux Éditions Cardinal, il se veut un espace stimulant de partages et d’échanges. Consultez l’index pratique classé par ingrédients, il regorge de suggestions pour apprêter les aliments que vous avez à portée de la main. Il est maintenant séparé en quatre parties.
Quand on tient une bonne recette, c’est toujours tentant de la refaire en ne modifiant que quelques ingrédients. Que des amandes tranchées comme garniture pour cette énième tarte sans croûte, des amandes broyées aussi dans la pâte, mais pas de noix de coco. Pour le goût et l’harmonie, de la cassonade et des pépites de caramel, et bien sûr, des poires que j’ai tranchées avant de les glisser entre deux moitiés de pâte. Nul besoin de la glacer, délicieuse servie ainsi, simplement avec du yogourt à la vanille. Appréciation *** Ingrédients pour six ou huit 1/2 tasse de farine non blanchie 1/2 tasse d’amandes moulues 1/2 tasse de cassonade 1 c. à thé de levure chimique ( poudre à pâte) 1/4 tasse de pépites de caramel 1/4 c. à thé de sel 1 œuf, j’en mettrai peut-être 2 la prochaine fois 2 c. à soupe d’huile au goût neutre, par exemple de pépins de raisin 1 c. à thé d’essence ou de sirop d’amande 4 c. à soupe de yogourt nature 2 belles poires, pelées et tranchées 4 c. à soupe d’amandes tranchées
La cuisson se fait dans un four à 350 °F. 1. Dans un bol moyen, réunir la farine, les amandes broyées, la cassonade, la levure chimique, les pépites de caramel et le sel. Bien mélanger. 2. Dans un bol plus grand, battre l’œuf (ou les oeufs) au fouet avec l’huile, ajouter l’essence ou le sirop d’amande, le yogourt et bien mélanger. 3. Incorporer la préparation des ingrédients secs à la préparation à l’oeuf et mélanger. Transférer la moitié de cette pâte dans une assiette à tarte profonde beurrée et enfarinée. Disposer en éventail sur la pâte les tranches de poire, puis recouvrir avec le reste de la pâte en lissant la surface. Parsemer d’amandes tranchées. 4. Enfourner et cuire entre 30 et 35 minutes ou jusqu’à ce que la surface soit dorée. Adaptée de la recette suivante:
Peu d’ingrédients, mais de fines saveurs rendent ces filets tendres et fondants. La vinaigrette crémeuse au citron qu’on verse sur la truite, combinée aux câpres et au poivre vert qu’on lui ajoute ensuite, transforme l’ensemble en un plat délicieux. Appréciation *** Ingrédients pour deux 1 filet de truite de 300 g, séparé en deux 1 c à thé de beurre 1 c. à soupe de câpres, égouttées 1 c. à soupe de poivre vert en saumure, égoutté 3 c. à soupe de crème, ou un peu plus Sel, poivre et paprika Vinaigrette à l’aneth et au citron 2 c. à soupe d’huile d’olive 1 c. à soupe d'eau 1 c. à thé de jus de citron 1 c. à thé d’aneth séché Le zeste de 1/2 citron 1. Dans un petit bol, réunir les ingrédients de la vinaigrette. 2. Saler et poivrer les filets et les saupoudrer de paprika. À l’aide d’une pinceau, badigeonner les filets de vinaigrette en réservant ce qui reste. 3. Dans un poêlon à revêtement anti-adhésif, saisir les filets dans le beurre, côté chair d’abord, puis retourner et cuire 1 ou 2 min en arrosant du reste de la vinaigrette. 4. Parsemer de câpres et de poivre vert, verser la crème autour des filets en la liant à la vinaigrette, laisser bouillonner jusqu’à ce que les filets soient cuits, et les servir, nappés de sauce.
La courge musquée et les pois chiches forment un trio harmonieux avec les jolies billes du couscous israélien. Cette fausse croustade est un délicieux plat sans viande qui se prépare très rapidement, que les épices du Moyen-Orient viennent finement parfumer et qu’on garnit de tranches d’amandes et de fromage pour le plaisir d'y croquer. Appréciation *** 1/8 Ingrédients pour deux 1 poireau, émincé 1 1/2 tasse de courge musquée ( butternut) en dés 1 tasse de pois chiches, rincés et égouttés 1 gousse d’ail, pressée 1 c. à thé de graines de coriandre moulues 3/4 c. à thé de zaatar 1/8 c. à thé de poivre de Cayenne 1 tasse de bouillon de légumes ou de poulet 1 c. à soupe de concentré de tomate 1 tasse d’épinards, hachés au couteau Couscous israélien 1 c. à soupe de beurre 1/2 tasse de couscous israélien 1 tasse de bouillon de légumes ou de poulet Garniture croquante 4 c.à soupe d’amandes tranchées 4 c. à soupe de parmesan ou de cheddar, râpé finement 1. Dans un poêlon profond, attendrir le poireau d’huile d’olive. Ajouter les dés de courge, les pois chiches, l’ail, les épices puis le bouillon et le concentré de tomate. Couvrir, porter à ébullition, réduire le feu et laisser mijoter 15 min. 2. Pendant ce temps, chauffer le bouillon, lui ajouter le couscous israélien, couvrir porter à ébullition, réduire le feu, soulever le couvercle pour permettre l’évaporation et cuire entre 12 et 15 min ou jusqu’à ce que le couscous soit tendre. Verser dans le poêlon de légumes et mélanger délicatement. 3. Transvider dans un plat allant au four et de tranches d’amandes et de fromage. 4. Allumer le gril et faire gratiner 2 ou 3 min. * Le zaatar est un mélange d’épices d’origine libanaise qui se vend dans les épiceries spécialisées et les boutiques de vrac. On peut le faire soi-même en mélangeant en parts égales des graines de sésame, du sumac et du thym. ** Le couscous israélien ressemble d’avantage à du tapioca ou à de l’orzo qu’à un couscous traditionnel, on le trouve dans des boutiques de vrac, mais je présume qu’il sera bientôt disponible dans les grandes chaînes d’alimentation. Au besoin, on peut le remplacer par des petites pâtes à soupe, mais ces petites billes au goût de noisette sont très agréables à déguster.
Cumin et coriandre, cannelle et poivre de Cayenne, dattes et orange, poireau, carottes et patate douce, tant de saveurs réunies dans un seul plat ne pouvaient que composer un repas délicieux. Quel plaisir de refaire des plats mijotés qui embaument; pour ce bonheur-là, une fraction d’étoile de plus ! Appréciation *** 1/8 Ingrédients pour deux avec petit reste 4 rouelles épaisses de jarret de porc, les nôtres étaient plutôt petites 1 c. à soupe d’huile d’olive + 1 c. à thé de beurre 1 poireau, émincé finement 1 petite patate douce, en dés 5 dattes, dénoyautées et hachées 1 gousse d’ail, pressée 1/2 c. à thé de chacune: graines de cumin et de coriandre moulues 1 bâton de cannelle 3 pincées de poivre de Cayenne, + ou - au goût 1/2 tasse de vin blanc 3/4 tasse de bouillon de boeuf ou de poulet 1 c. à soupe de concentré de tomate 1 orange, jus et zeste Sel, poivre et paprika Persil frais pour servir La cuisson se termine dans un four à 300 °F, qu’on réduira à 275 °F après 1 h de cuisson. 1. Saler et poivrer les rouelles, et les saupoudrer de paprika. Dans un grand poêlon ayant un couvercle et allant au four, chauffer l’huile et le beurre, et y faire dorer les jarrets préalablement assaisonnés de sel, de poivre et de paprika. Cuire environ 3 min de chaque côté. 2. Si le poêlon est suffisamment grand pour inclure les légumes, y attendrir le poireau, les dés de patate douce et les dattes. Sinon, retirer les morceaux de viande qu’on ajoutera avant la mise au four. Ajouter l’ail et les épices, et cuire 1 min. Verser le vin et le bouillon ainsi que le concentré de tomate, le jus et le zeste d’orange. 3. Couvrir, porter à ébullition, puis enfourner et cuire 1 h, viande incluse. Retirer du four, goûter et rectifier l’assaisonnement au besoin, baisser la température à 275 °F, retourner les jarrets et remettre au four pour 30 minutes, toujours à couvert. 4. La cuisson terminée, servir les rouelles avec les légumes et la sauce et accompagner d’un riz, de pâtes courtes ou de couscous.
C’est le moment de cueillir des herbes qui restent encore au potager et de «dépenser» quelques bons légumes d’automne, pour nous: petites pommes de terre rouges, carottes et patate douce. Avec sous la peau un enrobage aux tomates séchées et au basilic pourpre, et entouré de quelques légumes du marché, ce poulet rôti a fait notre festin du dimanche soir. Que du bonheur pour les papilles ! Appréciation *** 1/4 Ingrédients pour deuxavec reste 1 petit poulet de 1, 15 kg, prêt à cuire 1 oignon en tranches épaisses 1 c. à thé d’huile Ciboulette, menthe, baslic thaï, thym Sel, poivre et paprika 1/2 tasse environ de bouillon de poulet et un peu plus pour la sauce Enrobage aux herbes sous la peau 4 c. à soupe de persil plat, haché au couteau 1 grosse poignée de basilic pourpre, haché au couteau 3 tomates séchées dans l’huile, hachées 1 belle gousse d’ail, pressée 1 c. à soupe d’huile d’olive Le zeste de 1/2 orange Poivre du moulin, les tomates contiennent beaucoup de sel La cuisson se fait dans un four à 375 °F, sur la grille du centre et dure 1 h 10 avant un temps de repos de 10 min. 1. Installer le poulet en crapaudine dans une lèchefrite, sur les tranches d’oignon et les herbes recueillies. Pour cela, a l’aide de ciseaux de cuisine, entailler le poulet sur toute la longueur de son dos de manière à pouvoir l’aplatir ensuite afin que toutes ses parties soient sur un même plan. De cette façon la cuisson sera plus égale et plus rapide. 2. Préparer l’enrobage en réunissant dans un petit hachoir tous les ingrédients. Mixer en une pâte qui s’étend bien et étaler l’enrobage sous la peau du poulet en étirant celle-ci avec les doigts, d’abord sur les poitrines, ensuite sur les cuisses. Ajouter ce qui reste sur la peau du poulet et bien masser. 3. Déposer le poulet dans une lèchefrite sur les tranches d’oignon et verser 1/4 tasse de bouillon tout autour. Enfourner et cuire 30 min. 4. Pendant ce temps, pré-cuire les légumes au micro-ondes durant 5 min. Pour ma part, j’avais des petites pommes de terre, deux carottes en rondelles et une moitié de patate douce. 5. Les 30 minutes écoulées, transférer les légumes dans la lèchefrite avec 1 c. à thé d’herbes salées. Arroser avec du bouillon et recouvrir de papier alu. Cuire 30 min. 6. Retirer le papier, arroser le poulet et cuire encore 10 min. 7. Retirer la lèchefrite du four et laisser le poulet reposer 10 min dans une assiette chaude avant de le servir, entouré de ses légumes. Chauffer le jus de cuisson et ajouter un peu de bouillon à ce délice caramélisé.
Une recette vite prête et délicieuse pour qui aime les crevettes bien relevées, une pâte de cari faite avec des ingrédients faciles à trouver et qu’on a généralement sous la main. Servies avec des vermicelles de riz nappés d’une sauce au lait de coco, de quoi ravir nos papilles gourmandes. Appréciation *** Ingrédients pour deux 400 g de crevettes moyennes crues (31-40) , décortiquées, mais la queue intacte Feuilles de coriandre et noix de cajou broyées pour garnir Vermicelles de riz pour deux Feuilles de coriandre et noix de cajou ou arachides broyées pour garnir Pâte de cari 1 échalote sèche, émincée 2 gousses d’ail, pressées 1/8 c. à thé de flocons de piment, plus ou moins au goût 2 grains de poivre noir Le zeste de 1/2 lime 1 c. à soupe de racine de coriandre fraîche, hachée 1 c. à thé de graines de cumin 1 c. à thé de paprika doux 1 c. à thé de coriandre moulue 1 c. à soupe d’huile Sauce au lait de coco 1 c. à soupe d’huile 2 c. à soupe de sauce de poisson 1 morceau de gingembre, haché finement ou râpé 2 feuilles de lime, à défaut le zeste de 1/2 lime 1 tasse de lait de coco non sucré léger 1 c. à thé de fécule de maïs délayée dans un peu d’eau
1. Préparer d’abord la pâte de cari, pendant que l’eau des pâtes chauffe. Dans un petit hachoir, mixer l’échalote, l’ail, les flocons de piment, le poivre, le zeste de lime, la racine de coriandre, le cumin, le paprika, la coriandre moulue et 1 c. à soupe d’huile jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse et souple. 2. Dans un poêlon profond ou un wok, chauffer l’autre c. à soupe d’huile et y cuire le cari à feu doux pendant 30 secondes. Incorporer la sauce de poisson, le gingembre, les feuilles de lime et le lait de coco et bien mélanger. Porter à ébullition. Goûter, rectifier l’assaisonnement au besoin et épaissir la sauce à l’aide de la fécule délayée. 3. C’est le moment de cuire les vermicelles en suivant les instructions sur l’emballage. 4. Lorsque la sauce bouillonne, y faire pocher les crevettes 3 ou 4 minutes ou jusqu’à ce qu’elles prennent une teinte rosée.
5. Servir sur les pâtes et garnir de feuilles de coriandre et de noix de cajou.
Version légèrement modifiée d’une recette publiée dans Saveurs des mers, édition Könemann, 2000.
Si ce dessert vous tente et que vous le préparez, j’aimerais bien connaître votre opinion, car je ne sais vraiment pas quoi en penser. Même après avoir réduit de moitié les quantités de sucre et de chocolat, il m’a paru trop sucré. Il est vrai que je l’ai garni de glaçage justement parce que je craignais qu’il ne soit pas acceptable. Ce qui m’a rendue sceptique, c’est que cette recette est publiée dans un fascicule intitulé Cuisine santé. Cependant, comme le résultat a quand même obtenu la note de passage de la part de mon goûteur, je présume que c’est en raison de son petit goût de chocolat, il en raffole… Moi aussi, justement, et je me méfie. Mon sens du goût serait-il en train de me lâcher ? Rassurez-moi, écrivez-moi ! Appréciation en attente Ingrédients pour huit 1/3 tasse amandes moulues 1/3 tasse farine de riz (je suppose qu’une farine tout usage fera l’affaire) 1 c. à thé de levure chimique 3/4 c. à thé de gingembre moulu 1/2 c. à thé de cannelle 1/4 c. à thé de clou de girofle moulu 1/4 c. à thé de muscade 1/4 c. à thé de sel 50 g de chocolat noir à 70 % de cacao 1/3 tasse tasse de beurre ou de margarine non hydrogénée 2 oeufs 1/2 tasse de cassonade 1/4 tasse de pépites de chocolat noir mi-sucré Glaçage à la mélasse 1 c. à soupe de mélasse (moi de dattes) 3 c. à soupe de sucre à glacer 3 c. à soupe d’eau bouillante La cuisson se fait dans un moule carré de 8 po, dans un four à 350 °F. 1. Dans un bol moyen, réunir les amandes, la farine, les épices et le sel. 2. Dans un plat allant au micro-ondes, faire fondre le chocolat avec la margarine ou le beurre, par tranches de 30 secondes. Retirer du four et bien mélanger. 3. Dans un grand bol, fouetter les oeufs avec la cassonade. Incorporer les ingrédients secs en fouettant, puis verser le chocolat fondu et bien mélanger. Ajouter les pépites de chocolat. 4. Dans un moule beurré et tapissé de papier parchemin, verser la pâte à la spatule et lisser le dessus.
5. Cuire au centre du four entre 30 à 40 min environ, moi 36 min, ou jusqu’à ce qu’un cure-dents inséré au centre du gâteau en ressorte avec quelques miettes. 6. Pour le glaçage, réunir les ingrédients dans un petit bol et bien fouetter avant de verser sur le gâteau. Laisser refroidir et placer au frigo 1 h avant de démouler le gâteau et de le découper en carrés.
Les amateurs d’escargots seront ravis de découvrir leurs délices miniatures préférés au milieu de pâtes garnies d’un pesto de basilic et de tomates séchées. Les escargots sont ici métamorphosés en petites billes hyper savoureuses grâce à une chapelure épicée au parmesan qu’un passage au four rend légèrement croquante. Du pur bonheur pour les papilles des goûteurs qui ont accordé à l’ensemble de ce plat une note parfaite. Appréciation *** 1/4 Ingrédients pour deux Pâtes longues pour deux, tagliatelle ou fettucine, cuites al dente selon les instructions sur l’emballage
Pesto au basilic pourpre et aux tomates séchées 1/3 tasse de noix de macadamia ou d’amandes 40 feuilles de basilic pourpre, hachées grossièrement au couteau 2 gousses d’ail, pressées 5 tomates séchées dans l’huile 2 c.à soupe d’huile d’olive Sel et poivre au goût Escargots croquants 1 conserve d’escargots, soigneusement rincés 1/2 tasse de pineau des Charente, de vin blanc doux ou de jus de pomme brut 3 c. à soupe de mayonnaise additionnées de 1/2 c. à thé de moutarde de Dijon 1/2 tasse d’enrobage doré au cari (ci-dessous) Enrobage doré au cari 1/3 tasse de chapelure panko 3 c. à soupe de parmesan fraîchement râpé 1/4 c. à thé de curcuma 1/4 c. à thé de cari 1/8 c. à thé de garam masala Zeste de 1/2 orange (facultatif) Sel et poivre de Cayenne au goût La cuisson des escargots se fait dans un four à 375 °F en mode convection. 1. Dans un petit bol, faire tremper les escargots dans le vin ou le jus comme indiqué dans les ingrédients durant au moins 1 heure. 2. Pendant ce temps, préparer le pesto. Dans un petit hachoir, celui fourni avec le bras mélangeur fait très bien l’affaire, moudre grossièrement les noix de macadamia ou les amandes. Ajouter les feuilles de basilic, l’ail, les tomates séchées et l’huile. Mixer pour obtenir une purée, jusqu’à la consistance désirée. On peut détendre le pesto avec un peu de bouillon s’il est trop épais. Goûter, saler et poivrer. Réserver. 3. Pour les escargots, préparer d’abord l’enrobage aux épices indiennes en réunissant dans un petit bol, la chapelure, le parmesan, les épices et le zeste d’orange. Réserver. Retirer les escargots du bol de trempage, jeter le vin ou le jus, et les éponger avec des essuie-tout. Les tremper un à un dans la mayonnaise à la Dijon, puis les rouler dans l’enrobage doré, enrobage des doigts garanti ! Déposer sur une plaque à cuisson doublée de papier parchemin. Enfourner et cuire entre 10 et 15 minutes en surveillant, jusqu’à ce qu’ils soient dorés. 4. On aura pris soin de faire cuire les pâtes pendant ce temps, il suffira donc de les égoutter, de leur ajouter le pesto, de bien réchauffer le tout avant d’y répartir les escargots dorés.
Deux belles courgettes jaunes passées au spiraliseur créent ici l’illusion des pâtes dans ce plat de faux macaroni, mais la sauce au fromage est plutôt classique dans sa conception. Fausse quiche sans croûte, tarte menteuse ou faux macaroni, je suis sur le point de devenir une spécialiste de la contrefaçon en cuisine. Je ne m’en mordrais les doigts que si le goût devait en souffrir, ce qui n’est pas le cas de cette autre falsification. Appréciation *** Ingrédients pour deux 2 courgettes plus grosses que moyennes, jaunes de préférence, coupées en spirales et essorées 3/4 tasse de béchamel au fromage (voir ci-dessous) 3 c. à soupe de chapelure assaisonnée Béchamel au fromage 1 c. à soupe de beurre ou de margarine non hydrogénée 1 c. à soupe de farine tout usage 3/4 tasse de lait de vache ou végétal, par exemple amande non sucré 1 c. à thé de sauce Worcestershire 1/2 c. à thé de moutarde de Dijon 3 pincées de poivre de Cayenne 1/2 tasse (environ 40 g) de cheddar fort, râpé Sel et poivre au goût Chapelure assaisonnée 3 c. à soupe de panko 1 c. à thé de mélange d’herbes séchées, menthe, fenouil, basilic et origan en parts égales 2 c. à soupe de parmesan fraîchement râpé La cuisson se termine dans un four à 375 °F sur la grille du centre. 1. Préparer d’abord la béchamel. Dans un grand poêlon, faire fondre la matière grasse et la saupoudrer de farine en remuant sur feu moyen. Verser le lait froid d’un seul coup et laisser épaissir en brassant à la cuillère de bois. Ajouter le reste des ingrédients dans l’ordre indiqué et laisser fondre le fromage en remuant. 2. Dans ce même poêlon, déposer les courgettes et bien mélanger avec la sauce. À cette étape, conserver dans le poêlon si celui-ci va au four, ou verser dans deux ramequins. Parsemer de la chapelure préalablement mélangée aux herbes et au parmesan. Enfourner. 3. Cuire 20 min sur la grille du centre et, sans déplacer le poêlon ou les ramequins, allumer le gril entre 3 et 5 minutes pour gratiner.
Une goûteuse idée que ces artichauts recouverts d’une chapelure aux herbes à laquelle j’ai ajouté un peu de fromage, une entrée toute simple et légère pour rendre hommage à un été ensoleillé qui se prolonge si agréablement. Appréciation *** 1/4 Ingrédients pour quatre en entrée 1/3 tasse de chapelure panko 1/3 tasse de cheddar, très râpé finement 1 c. à thé d’assaisonnements à l’italienne (origan, basilic, menthe, fenouil en égale quantité) 6 coeurs d’artichauts en conserve, coupés en quatre 1 c. à thé d’huile d’olive Un peu de sel, le fromage en est pourvu, poivre au goût La cuisson se fait dans un four à 375 °F en mode convection. 1. Dans un petit bol, réunir la chapelure, le fromage et les assaisonnements. Saler légèrement et poivrer. 2. Éponger les quartiers d’artichauts à l’aide d’essuie-tout et les enrober de chapelure assaisonnée. 3. Déposer les artichauts sur une plaque à cuisson tapissée de papier parchemin. Badigeonner chaque quartier d’un peu d’huile d’olive au pinceau. 4. Enfourner dans le four à convection et cuire entre 15 à 20 min. Je n’ai pas servi la trempette au citron à mon premier test, mais une petite sauce mayo-lime sera certainement bienvenue.
De bons légumes de fin d’été, poireau, fenouil, carotte et betterave jaune, accompagnent ce lapin cuit dans le jus de pomme. Pour le parfumer, des herbes fraîches, de l’ail et des pommes tranchées, une recette toute simple au menu de samedi soir. Un bémol toutefois, il a fallu prolonger la cuisson de près de 30 min, le lapin n’ayant pas la tendreté habituelle. Appréciation *** Ingrédients pour deux avec restes 1 beau lapin coupé en six ou huit morceaux 2 c. à soupe d’huile d’olive 1 poireau, émincé 1/2 bulbe de fenouil, tranché finement 3 carottes moyenne, en rondelles 1 betterave jaune, en dés 3 ou 4 gousses d’ail, pressées 1 tasse de jus de pomme brut 1/2 tasse de bouillon de volaille 2 pommes, pelées et tranchées Herbes fraîches du potager, ciboulette, thym, estragon 1 c. soupe de fécule de maïs délayée dans un peu d’eau Sel, poivre et paprika au goût La cuisson se termine dans un four à 300 °F et dure entre 1 h 1 h 30. 1. Saler et poivrer les morceaux de lapin, et les saupoudrer de paprika. Dans un grand poêlon, les colorer de tous les côtés sur feu moyen. 2. Retirer du poêlon et faire revenir les légumes, fenouil, carottes et betterave. Ajouter l’ail, puis verser le jus de pomme et le bouillon. Remettre les morceaux de lapin dans le poêlon. Couvrir, porter à ébullition, réduire le feu. Enfourner et laisser mijoter très doucement 45 min. 3. Ajouter les tranches de pomme et les herbes fraîches et cuire encore entre 30 et 45 minutes ou jusqu’à ce que la chair du lapin soit tendre et se détache des os. 4. Retirer du four, prélever un peu de sauce à l’aide d’une louche, y ajouter la fécule délayée et remettre dans le poêlon. Faire chauffer et laisser épaissir avant de servir. Servi avec endives braisées et gremolata, un mélange composé de persil frais, d’herbes du potager, de zeste de citron et d’ail pressé. Le lapin n’ayant pas beaucoup plus à offrir que ses deux cuisses, nous avons préféré le désosser pour recycler les restes. Un repas de pâtes apprécié hier, nappé de sa sauce onctueuse.
Préparer un plat de cigares au chou ne se fait pas en un tournemain, il faut blanchir les feuilles de chou avant de les farcir. Et cela fait, il faut encore leur préparer une farce et les cuire au four, deux opérations ordinairement assez longues. J’ai tenté d’abréger ces deux dernières étapes, d’abord en choisissant une farce qui ne nécessite pas de cuisson, puis en pré-cuisant le plat au micro-ondes, ce qui lui permet de passer moins de temps au four. Ce premier essai s’est avéré efficace, différent mais néanmoins délicieux. Appréciation *** Ingrédients pour deux 4 ou 5 feuilles de chou de Savoie 1 tasse de coulis de tomate, de jus de légumes ou de bouillon* Farce au poisson La moitié de 1 gros oeuf 1 conserve de maquereau de 115 g (on pourra remplacer au goût par du thon ou du saumon en conserve), le poisson égoutté et défait à la fourchette 1/2 tasse de riz cuit 1/2 c. à thé d’assaisonnements italiens (fenouil, basilic, origan et menthe en égales quantités, ou autre mélange) Sel et poivre au goût * Si on n’a pas le coulis, épaissir légèrement le jus ou le bouillon avec 1 c. à soupe de concentré de tomate. 1. Blanchir d’abord les feuilles de chou dans de l’eau bouillante salée entre 3 et 5 minutes. Les plonger ensuite dans de l’eau glacée et les égoutter. 2. Pendant que l’eau chauffe, préparer la farce. Dans un petit bol, réunir les ingrédients, battre l’oeuf, ajouter le maquereau, le riz cuit, les assaisonnements et bien mélanger. Goûter, saler et poivrer. 3. Éponger les feuilles de chou dès qu’elles ont ramolli, les étendre sur une surface libre et répartir la farce au centre de chacune. Refermer les feuilles et leur donner la forme d’un petit rouleau. Piquer d’un cure-dents au besoin pour qu’elles se tiennent bien, puis les déposer dans un plat allant au four et les recouvrir avec le coulis, le jus de légumes ou le bouillon légèrement épaissi. 4. Cuire d’abord le plat au micro-ondes, j’ai laissé 5 min à 70%, notre four est un vieux modèle de 600 watts. Toutefois, j’aurais pu doubler ce temps de cuisson et laisser le plat moins longtemps que 15 min dans le four à convection préchauffé à 350 °F. Par exemple, 10 min au micro-ondes et 5 min au four à convection pourraient être suffisantes, c’est à essayer… Si on choisit de le recouvrir de fromage, le faire juste avant le dernier passage au four ou juste après le service. La recette du coulis: